Sous les masques

désinformations
et manipulations idéologiques
L'analyse
Par gauthier de bruges, Passage de l'Étoile
Dominée par un important aspect de Mercure en Balance, reliée à Neptune en Verseau, la lunaison du 29 septembre 2008 annonçait une multiplication des faux semblants tout au long du mois d'octobre.
Relisez l'interprétation publiée sur ce site, avant la formation de cet évènement, pour mieux comprendre les propos développés dans ce commentaire. Voici trois exemples significatifs, tirés de la vie courante, à titre d'illustration
Ainsi donc prévenu, la lunaison débutait avec une importante révélation, destinée aux consommateurs, du mensuel 60 Millions de consommateurs. Selon lesquel les objets, marques, et produits courants composant leurs achats habituels, nonobstant leurs apparences similaires, avaient changé en contenance, en composition, en perte de qualité. Bref une totale tromperie visuelle.
Commerce/distribution : Comment les marques camouflent les hausses de prix. Changement de conditionnement, modification de recette, réduction du contenu... Les industriels emploient des techniques pas toujours glorieuses pour imposer des augmentations de prix sans les faire apparaître sur les étiquettes. Commentaire du site http://www.60millions-mag.com
Travail dominical
Autre domaine intéressant tout le monde, objet de manigances, de manoeuvres, et de combinaisons. Afin de désinformer et contraindre les mentalités. Les tripotages et les tripatouillages opérés par les pouvoirs publics induisant volontairement en erreur les salariés, sur l'existence d'une majorité favorable au travail dominical. Ainsi le Jdd publiait le 11 octobre un sondage selon lequel : Plus des deux tiers des Français sont prêts à travailler le dimanche en bénéficiant d'une majoration, selon un sondage Ifop pour Publicis Consultants.
Une information reprise le 12 par les Echos :
-Selon un sondage Ifop Publicis Consultants publié par le JDD, 67% des Français accepteraient de travailler le dimanche, qui est payé davantage qu'en semaine, si leur employeur le leur proposait.
Le 15 le Figaro révélait que le président encourageait chaudement le ministre Chatel dans son initiative
- Sarkozy à Chatel : «Vas-y à fond» Nicolas Sarkozy a apprécié la façon dont Luc Chatel a relancé, le week-end dernier, le débat sur l'ouverture des magasins le dimanche. «C'est un coup comme on les aime, vas-y à fond, il faut qu'en France on puisse travailler le dimanche», lui a-t-il confié lundi Le Figaro confidentiel 15/10/08
Or ce même 15 octobre, Le Canard Enchaîné, titrait en page 2 de son édition "Le journal qui travaille pour Sarko le dimanche". Expliquant que le pourcentage avancé de 67% de prétendus partisans, résultait de l'addition de 50% DE CEUX ACCEPTANT CE TRAVAIL DE TEMPS EN TEMPS. Avec les17% ayant répondu OUI TOUJOURS. En somme une présentation malhonnête, d'une étude réalisée par l'Ifop de Mme Parisot, sur commande de Publicis Consultants lié au ministère de l'Economie.
Le 16 octobre Libération révélait encore que la prétendue évolution des mentalités en faveur du travail le dimanche consistait en un trafic des chiffres, et en un amalgamme grossier. Le sondage comportait 4 questions, et le Jdd n'en publia que 2, en les triturant. Une opération de désintoxication s'imposait donc. Travail dominical : le gouvernement touille dans les sondages Libération 16/10/08.
Crise boursière mondiale
Autre indélicatesse, et manque de probité, l'attribution de la crise financière actuelle à une absence de régulation, un laxisme permissif, dont le gouvernement républicain de Bush serait responsable. Ce message diffusé par Obama est repris par tous les médias jusqu'à l'intoxication. Or contrairement à ce qui est dit, le monde de la finance est réglé par des lois, ainsi que les transaction boursières. Or la crise des subprimes est entièrement une création politique, de la présidence démocrate de Bill Clinton. Pour faciliter l'accès à la propriété de ménages insolvables des catégories les plus pauvres et des minorités, on a voté des lois - le Community Reinvestment Act, afin de forcer les banques à leur prêter sous peine de procès pouvant conduire jusqu'à l'interdiction des banques elles-mêmes. On a aussi surtout utilisé des entités parapubliques, Fanny Mae et Freddie Mac, pour garantir des prêts octroyés à des conditions préférentielles et fabriquer des objets hypothécaires publics non identifiés. C'est une autre politique publique - celle de l'argent bon marché menée par la FED après 2001 - qui a provoqué une hausse euphorisante des prix de l'immobilier. Celles et ceux favorables à Obama, feraient bien d'y regarder à deux fois. Car l'élection éventuelle d'un noir à Washington, aura inévitablement pour conséquence l'engagement des forces américaines dans les guerres tribales africaines. Après l'Irak ce sera le Kenya, le Zimbabwe et tous les états africains instables. Pour en revenir à la crise actuelle, la défaillance s'est propagée du fait que ces créances hypothécaires bénéficiant d'un label implicite de l'État avaient été à la faveur des innovations financières incorporées dans des produits financiers complexes et disséminés sur une très large échelle. En somme d'une régulation existante, et appliquée.
Ainsi lorsque Sarkozy déclare que la crise vient d'une absence de régles et de régulation c'est totalement faux. Dans son cas de telles déclarations sont d'autant plus fautives, que son demi frère, Olivier, est lui même un important trader recruté à New York à prix d'or, après avoir occupé d'importantes responsabilités financières sur les marchés, à l'UBS en Suisse. Olivier Sarkozy - jusque-là codirigeant de la branche institutions financières de la banque d’investissement UBS - copilote quant à lui, depuis avril 2008, l'activité mondiale de services financiers de la société d'investissement The Carlyle Group. Olivier Sarkozy a été engagé pour "ses incroyables réseau et expérience professionnelle, qui aideront Carlyle à capitaliser sur la dislocation du secteur des services financiers", indiquait la firme dans un communiqué daté du 3 mars 2008. Ainsi donc les hommes politiques sont à l'origine de cette crise pour avoir créé des structures et des moyens financiers, puis incité aux modifications comptables légales, notamment avec la pratique des hors bilan.
En réalité la crise actuelle résulte plus d'erreurs de régulation, que de son absence. Mais il est tellement plus facile d'abuser l'opinion publique en laissant croire le contraire. On devrait donc craindre encore plus des nouvelles régles qui se préparent et des prétendus Bretton Woods réclamés pour changer les normes et les principes du jeu financier international. En France, le scandale du Crédit Lyonnais contrôlé par l'Etat devrait faire durablement réfléchir.
On trouve un autre exemple de dénonciation des mensonges au cours de cette lunaison sur la page du blog les cordons de la bourse, intitulée "les banques s'étaient bien moquées de nous". L'auteur, journaliste à Libration explique que début octobre les banques déclaraient n'avoir aucun besoin d'argent de l'Etat. Et surprise le 20 elles réclamaient une avance de 10 MDE. Et de citer diverses déclarations ahurissantes. Celui du président de la BDF selon lequel les banques n'ont aucun de ces sommes maintenant. Mais que dans l'avenir ces sommes leurs seront utiles. En somme un prêt préventif. La BNP n'a aucun besoin de lever du capital. Mais dans l'intérêt de ses actionnaires elle participe à cette levée de fonds à raison de ses coûts satisfaisants. L'argument "y'a de la thune à prendre" ne trompe personne. Un article illustrant exactement l'interpétation de la carte de lunaison sur les jeux de masques avec ses jeux d'ombres.
Voila quelques uns des exemples les plus significatifs relevés au cours de la lunaison. Pour lesquels l'homme de la rue, totalement désarmé, assiste impuissant au spectacle des forces de la malfaisance à l'oeuvre.
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