SORTIR DE LA CRISE




Les économistes et les politiques s'affrontent sur une question de dosage. Plus d'investissement ou moins de pouvoir d'achat. La recette  de la potion magique de la société du jetable. Jusqu'à ce que les Gouvernements en place en fassent un jour eux même les frais : poubelle. Aujourd'hui on attend la croissance des pays émergents du BRIC. Sauf peau de banane d'Obama. Demain de la Lune. Et après demain des civilisations extra terrestres de l'espace intersidéral.


L'analyse

 

Par gauthier de bruges, Passage de l'Étoile

 

 

Les discussions s'enlisent, ou deviennent un casse tête, chacun choisira selon ses préfèrences personnelles, à propos des solutions à adopter pour sortir de la crise.

 

En France, les tenants du pouvoir, privilégient le financement des entreprises. Aux motifs que cela soutient l'emploi et préserve l'appareil industriel. Les opposants objectent que les consommateurs souffrent d'une réduction de leur pouvoir d'achat. Et que dès lors il vaudrait mieux augmenter les salaires.

 

L'astrologie, en ces temps difficiles, peut-elle apporter un éclairage en observant les lignes dégagées par la lecture de l'Avenir? Autrement dit Madame Irma que voyez vous dans le ciel? Des nuages? Des éclaircies? Ou faut-il consulter l'oracle de la Sybille de Panzoult, près de Saumur? Après une bonne bouteille.

 

On se souvient qu'en 1509 Pantagruel l'interrogea sur ses probabilités de cocufiage après noces. Suite à l'avis d'Alcofibras Nazier grand maître es pronostications. Il eut alors l'occasion de contempler de prés "l'oeil de la Sybille". Lorsque pour toute réponse, la devineresse du Haut Poitou, releva sa robe, se retourna, lui exhibant le trou de son cul nu en écartant les fesses.    


Cet allongeail plaisant, ou vulgaire, selon les goûts de chacun, apporte une première réponse. Quelques soient les alternatives, les tenants du pouvoir n'en feront qu'à leur tête. Cette observation se déduit des lunaisons successives de mars à septembre 2009. Au cours desquelles l'opinion et le pouvoir s'affronteront. Ainsi la représentation nationale sortie des urnes en juin 2007, n'a plus la légitimité de décider du sort des citoyens, en prenant des décisions en son nom. Sortir de la crise s'accompagnera donc en France d'une épreuve politique. Les Temps diront si l'on s'achemine vers la fin probable d'un régime, et de leurs séides, les Darcos, Pécresse, Woerth, Fillon et autres sinistres.

 

La configuration des forces actuellement en oeuvre incite à chercher des voies nouvelles permettant de dépasser le clivage investissements ou salaires. Beaucoup d'astrologues opposent les deux maîtres du Verseau Saturne et Uranus, dans un titanesque combat imbécile. Alors que leur union naturelle et leurs efforts associés apportent des solutions profitables et pratiques.

 

Pourquoi financer à fond perdu des entreprises, aux carnets de commandes vierges, en attendant comme soeur Anne une improbable reprise venue d'ailleurs?

 

Avec quoi augmenter les salaires, lorsque les clients désertent les entreprises, et que les fonds de caisse deviennent des sébilles quêtant les crédits de l'aide publique gouvernementale?

 

Ces deux problèmes sont insolubles dans la formulation de la société de gaspillage dans laquelle nous vivons. En effet, le passage à l'Euro en 2002 eut pour effet de multiplier les prix par 6,55 en plus de l'augmentation régulière du coût de la vie, subie et imposée.

 

Les dirigeants pensaient, et continuent de croire, que dans la croissance continuelle des prix réside la clé d'or de l'abondance. Ce modèle économique a vécu. A présent il nous enterre.

 

Une des clés pour sortir de la crise consisterait à diviser tous les prix par deux, sans augmenter les salaires. Cela nécessiterait une loi autorisant la vente à perte. En somme d'appliquer le régime juridique des soldes à tous les secteurs pendant au moins une année.

Cela permettrait aux entreprises d'écouler tous les stocks. Tout en soutenant la consommation intérieure, le moteur principal de la croissance depuis 1997. Et ainsi de réamorcer la pompe, sur d'autres bases.

 

Les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) produisent pour les besoins de leurs marchés intérieurs, en restant indépendants des importations étrangères. A la différence des pays européens produisant peu et important beaucoup. Les pays du BRIC possédent la clé pour sortir de la crise parce qu'ils définissent les prix de leurs produits en fonction de leurs capacités.

 

Diviser les prix en France par deux, et pendant un an! Mon pauvre monsieur vous avez perdu la tête avec votre idée de blocage des prix à ce niveau de marge. Inutile d'en disputer. La proposition n'a aucune chance d'être discutée un jour à la Chambre. "I will survive" chantait Gloria Gaynor.

 

Nous assisterons, ainsi que déjà annoncé, au combat stérile des adeptes de l'augmentation des salaires, et des promoteurs de l'investissement des entreprises. Jusqu'à ce qu'Oboma nous envoie des peaux de bananes avec son "buy america".

 

Faut-il désespérer de la situation? A cette question l'astrologue répond qu'il est donné à chacun d'entre nous d'inventer sa solution. Allons plus loin. Si l'on applique la pensée quantique à ce type de problème, les idées émises par des cerveaux individuels, non localisés, hors des idées reçues, sont en mesure de contrer les plans de gouvernance des sociétés idéales que les politiques nous promettent. Il faut commencer par couper la télé à l'heure du JT. Afin d'éviter le gavage des cerveaux et le ripolinage des neurones par la propagande officielle. Cogitez et appliquez. Tant pis si vous tirez des larmes à Christine Lagarde.

 

Une simple suggestion, tirée de l'observation d'un voyageur, pour améliorer le pouvoir d'achat. En Suisse, les magasins Coop, aux comptes bénéficiaires, soldent à 50% les prix de leurs marchandises le jour de la date de péremption : poissons, volailles, viandes, plats cuisinés, laitages etc...Voila une bonne leçon de commerce non? Alors qu'attendent les grandes surfaces en France pour l'appliquer. C'est mieux de jeter les invendus, ou les produits périmés? Gaspillage et jetable, on vous l'a dit...              


gauthier de bruges 02/09