Les Solariens du Lion

ASTROLOGIE DU ZODIAQUE UNIVERSEL  - Le signe du Lion appartient à la première partie du Zodiaque. En effet la théorie du Zodiaque universel considère qu'il existe une ligne allant du début du signe du Taureau, à la fin du signe de la Balance, constituant la première partie du Zodiaque. Le Zodiaque universel a pour base les signes du Lion et du Cancer, encadrés par les deux signes mercuriens du Gémeaux et de la Vierge, et enfin les deux signes vénusiens du Taureau et de la Balance. La raison en est simple. L'observation des mouvements planétaires montre que le premier cycle est celui de la lunaison, puis les relations du Soleil, de Mercure, et de Vénus, lesquels ne s'éloignent jamais de l'astre Central de plus de 45° pour l'un et de 60° pour l'autre, constituent l'ensemble des structures de la personnalité. Le moi étant personnifié par le Soleil, le comportement étant la Lune, l'intelligence et la communication Mercure, le désir et le plaisir symbolisés par Vénus.

Le signe du Lion appartient aux structures internes de la personnalité dans le zodiaque . Le Soleil en Lion signe déjà la démesure. Un sentiment exagéré de supériorité. La lionne ou le lion savent se montrer, veulent être vus, retenir l'attention, s'étaler. Le Lion manque d'humilité à raison de sa tendance naturelle à vouloir rayonner.Le Lion a besoin de se sentir important, aussi ridicule soit-il. Le Lion a beaucoup d'amour propre, un stock considérable, au besoin, il blanchit ses mauvaises dispositions pour l'accroitre. Le Lion en effet se révèle à l'usage susceptible et de mauvaise foi. Mieux vaut être prévenu d'avance afin de ne jamais l'ignorer. En fait le Lion pense impressionner les autres en s'étalant, en prenant ses aises, ainsi qu'à communiquer l'idée de son importance dans sa façon de s'exprimer. On repère assez facilement les Lionnes et les Lions à partir de leur langage. En effet, ils disent, ou écrivent, "JE" plus que tout autre natifs des signes du zodiaque. Entendez aussi "JE" et "JEUX" car le Lion naturellement doué pour la comédie se donne régulièrement en représentation, sans en avoir lui-même conscience.

Symboles graphiques des solariens

Le dessin du signe du Lion a la forme renflée d'un utérus, représentant une courbe de la queue de l'animal. Ce tracé n'a aucune signification particulièrement sexuelle. En effet, cette ligne arrondie relie les principales étoiles situées dans cette constellation. Inutile d'y chercher une correspondance particulière, ou d'en déduire des propriétés quelconques. De la disposition de ces étoiles on a déduit et reconstitué la tête du Lion, non l'intégralité de son corps.

Le soleil, planète maitresse du signe, et premier luminaire du système, est traditionnellement symbolisé par un cercle, avec un point central. Signe usuel, universel, graphisme simplifié totalement dépourvu de mystères ou d'interprétations compliquées.

L'association du Soleil et du signe du Lion résulte des observations faites dans l'hémisphère boréal selon lesquelles la période chaude de l'été correspondait à la traversée de la constellation du Lion par le Soleil. A priori cette association n'avait aucune pertinence en absence de l'astrologie. Si les inventeurs de l'astrologie, les prêtres de chaldée et de Babylone avaient vécu dans l'hémisphère austral, ils auraient alors associé le Soleil à la période maximimale de l'été austral correspondant au solstice de l'hiver boréal soit alors au signe du Sagittaire.

Les contradictions des Solariens

La tendance à considérer le Soleil comme le roi des astres et l'astre des rois peut amener les interprêtes à se tromper, ainsi qu'induire en erreur les personnes venues les consulter sur les solaires, les solariens ou les Lions.

Certes il est astronomiquement acquis que le Soleil n'a aucun luminaire égalant sa puissance dans notre actuel système solaire. Autre observation elle aussi confirmée, le Soleil n'a que des satellites, tous répertoriés sous la forme de planètes, et autres cailloux de l'espace, de tailles et formes diverses.

Toutefois des observations plus fines amènent à différencier ce qui est purement solaire, de ce qui caractérise le Lion en tant que signe. On peut s'en accommoder sans nécessairement rechercher une dualité. En effet, il existe des contradictions entre la majesté du Soleil et la vermine du Lion. Les deux aspects cohabitent mais détonnent. Ainsi par exemple les femmes du Lion supportent mal de vivre avec un partenaire les surpassant en tout, ou qui leur soit supérieure. Si on les considère comme des êtres hors du commun, on s'attend à les voir en compagnie d'égaux, eux aussi exceptionnel à un titre ou un autre. Or bien souvent une femme du Lion s'épanouit mieux en partageant sa vie avec un partenaire inférieur à ses capacités.

Ainsi il est commun de voir dans les couples, où l'un des partenaires est solaire, une dissymétrie sociale, intellectuelle, ou de toute autre cause. Ou encore esthétique. Le Lion s'arrange et trouve ses propres compensations entre une beauté plastique et un retrait des capacités mentales ou des connaissances de sa partenaire. Une bimbo pour l'épate, peu importe si elle est cruche. Bien entendu l'exemple choisi caricature à souhait, mais dans le genre on doit à Alphonse Daudet une très belle caricature de l'homme Lion toujours d'actualité, dans le portrait qu'il traça de Tartarin de Tarascon. De même les livres ou ouvrages spécialisés présentent régulièrement Napoléon comme l'archétype du signe. Une lecture plus attentive de sa vie amoureuse, notamment le choix de ses partenaires, montre que sa femme Joséphine, le trompa toute sa vie. Il n'eut guère plus de chance avec la seconde, Marie Louise, laquelle sans attendre les cent jours avait déjà un amant dans les rangs de l'armée ennemie. Est-ce à dire que les Lions soient insensibles à la fidélité de leurs partenaires? Apprenant à l'Ile d'Elbe, où il est retenu prisonnier en exil, début juin 1814 la mort de Joséphine, il resta prostré deux jours durant sans sortir. A son retour de l'ile d'Elbe il attacha à sa personne, en qualité de médecin personnel, celui de Joséphine, et lui demanda quels avaient été ses derniers mots avant de mourir. Ecoutant la relation des derniers moments, écrasant une larme, il dit "bonne Joséphine! Elle m'aimait vraiment, celle-là, n'est-ce pas?" Et pourtant moins de cinq ans avant, le 16 décembre 1809, il en divorçait, parce qu'il cherchait "un ventre" selon sa propre expression. Joséphine en effet, depuis leur mariage le 9 mars 1796, lui faisait croire que son sperme n'était "que de la pisse" et qu'il ne pouvait lui faire d'enfant (Sources La vie très privée de Napoléon par Vincent Rolin, édition Vuibert isbn 2 7117 4433 7)

©gauthier de bruges